DIVIN’ DUCKS: Both Ends Burning (1997 – Southern Records)
http://southern-records.de/en/CDs/DIVIN-DUCKS/CD-DIVIN-DUCKS-Both-Ends-Burning.html
Ces Norvégiens ont sorti plusieurs albums entre 1988 et 1995 et ce disque fait office de compilation avec quatorze titres balayant la carrière du groupe. Les musiciens sont d’un bon niveau, le chant en anglais passe bien et il n’y a rien à redire sur le son d’ensemble. Ce combo semblait mélanger des influences sudistes avec une pointe de hard rock pour se forger un style qui devait déménager en concert. Ainsi, le rock entraînant « Queen Of Sheba » en offre un parfait exemple avec un bon solo de guitare et des colorations sudistes sur le refrain. « Woman I’m A Lovin’ » commence par le vrombissement d’un moteur de bécane pour continuer en rock speedé proche du hard avec des grattes bien rock elles aussi. Un peu de « hard Southern rock » avec « It Ain’t Just For Fun » dont l’intro rappelle légèrement « The Outlaw » (morceau interprété par Henry Paul sur l’album des Outlaws « Soldiers Of Fortune » paru en 1986). Une bonne surprise avec la reprise de « Theme From An Imaginary Western » (de Jack Bruce et Pete Brown) dotée d’un solo de saxophone. « Well Educated Woman » replonge dans l’ambiance sudiste et fait penser à « Trudy » de Charlie Daniels mais en plus rapide, avec une Stratocaster en son clair qui envoie un bon solo. Notons également quelques autres titres qui se défendent plutôt bien : « Made In A Hurry » (qui ne peut pas cacher son influence ZZ Top), « Wild Cat Moan » (un rock sudiste mid tempo avec de bonnes guitares), « Make Up Your Mind » (un rock qui fait taper du pied), « All Roads Lead Home » (une belle « southern ballad ») et « Back On My Own » (une ballade bluesy en mode mineur). Avec tout ça, les Divin’ Ducks ont dû sacrément réchauffer la froide atmosphère norvégienne quand ils montaient sur scène pour… brûler les planches.
Olivier Aubry